Oui avec ce guide qui se veut pratique, concret, vous donnant accès au monde vaste et fantastique de « l’art contemporain ». Vous êtes enseignants de tous âges, de toutes matières? Ce guide facile d’accès vous stimulera pour faire des liens avec vos cours, en vous proposant des objectifs du plan d’étude romand (en Suisse, le PER).
Vous pourrez y lire une brève histoire de l’art qui oriente votre regard sur les changements radicaux du 20ème siècle. Curieux, vous comparerez vos habitudes de lectures d’oeuvres avec quelques repères que je vous propose.
Enthousiastes, vous vous sentirez d’attaque pour vous y lancer avec vos élèves. Il est possible que vous y trouviez de quoi contenter votre préparation. Quelques orientations liées au plan d’étude romand vous sont apportées, et c’est là la nouveauté exclusive de ce guide: fait pour vous!
Bonne lecture!
Peggy Jault, artiste et enseignante d’arts visuels
EN CE MOMENT… À Vevey
Dates: du 8 au 30 septembre 2018
Toutes les expositions sont gratuites
Vernissage: le samedi 8 septembre
Horaires des expositions en intérieur: tous les jours de 11h à 19h
Images est un Festival de photographies en plein air : baladez-vous dans la ville pour découvrir les expositions proposées sur les façades, les rues ou les parcs!
Courrez-y avec votre classe, vos enfants et ceux des autres. Le festival ouvre des portes dans l’imaginaire mais pas seulement: des lieux inédits qui valent à eux seuls une visite: l’ancienne droguerie du théâtre par exemple.
Courrez parce que c’est seulement jusqu’au 30 septembre. Et comme d’habitude des médiations ont lieu avec les médiateur.trices culturel.les. Des dossiers pédagogiques sont en ligne si vous n’avez pas couru inscrire votre classe (c’est vite complet): faites le trajet vous-même!
Le dossier pédagogique secondaire est à télécharger ici
Télécharger des propositions de parcours
Un jeu de piste interactif à réaliser en groupe autour d’une machine à remonter le temps
Cette année le festival vous offre des rencontre avec des artistes également, et des propositions pour familles. Parce que la culture, c’est comme la confiture, c’est bon quand y en a beaucoup, et partout.
C’est fini! Et c’était bien…
Merci AI WEI WEI de garder nos yeux grand ouverts sur le monde.
Ai WeiWei, artiste chinois qui dérange, revient en Suisse pour une présentation de travaux récents et d’interventions spécialement conçues pour les espaces du Palais de Rumine. Pour cette dernière exposition du mcb-a dans ses murs actuels, Ai Weiwei invite à une grande fête réunissant une ultime fois les institutions ayant fortement contribué à l’identité du Palais de Rumine dès son origine, à savoir les musées des beaux-arts, d’archéologie et d’histoire, de zoologie, de géologie et de la monnaie, ainsi que la bibliothèque cantonale et universitaire.
Ai Weiwei, fils du célèbre écrivain Ai Qing, est né en 1957 à Pékin. Il a émigré en 1983 aux Etats-Unis où il a découvert le ready-made de Marcel Duchamp et le pop art d’Andy Warhol. À son retour en 1993, il s’est mis à développer son œuvre tout en s’engageant en faveur de ses collègues artistes chinois, par des activités curatoriales (exposition Fuck Off, 2000, Shanghai) et de publication dans le secret de l’underground. Emprisonné en raison de critiques de la politique chinoise, notamment de l’occultation de la catastrophe humanitaire suite au tremblement de terre au Sichuan en 2008, puis relâché après des protestations dans le monde entier, l’artiste vit aujourd’hui à Berlin. Dans son travail sculptural, il réactive et détourne les traditions artisanales chinoises tout en parodiant le pop art ou la sculpture minimale américaine. Avec les moyens de la photographie et du film, il tente d’enregistrer les transformations des cités et des mouvements de population. Prolifique et engagé, utilisateur virtuose des réseaux sociaux, Ai Weiwei mêle habilement art, vie privée et engagement politique. Un artiste d’exception à découvrir en Suisse romande.
Mondes flottants
Par Emma Lavigne, Commissaire invitée
Depuis sa création en 1991, Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, propose à chaque commissaire invité de réfléchir à un mot donné pour trois éditions. La Biennale de Lyon 2017 est le second chapitre d’une trilogie autour du mot « moderne », et c’est avec ce mot que Thierry Raspail a invité Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, à imaginer cette 14e édition, à la Sucrière et au macLYON du 20 septembre 2017 au 7 janvier 2018.
« Le moderne c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile. »
Charles Baudelaire
Déjà Rainer Maria Rilke s’interrogeait sur la place du poète et de l’artiste au sein du monde moderne, d’un univers en expansion, ouvert, confiant combien il était « étrange de voir ainsi que tout ce qui se rattachait, librement vole, de-ci, de-là, dans l’espace sans lien ». La Biennale explore la persistance de la sensibilité moderne pour les flux, la dissolution des formes, en un paysage mobile et atmosphérique, qui se recompose sans cesse. Comme dans la littérature de J. G. Ballard, les personnages qui l’habitent apparaissent dans un état transitionnel, sur le seuil d’un espace qu’ils ont déjà abandonné, comme déterritorialisés, à l’image des hommes encapsulés dans les chrysalides de Darío Villalba ou des fantômes célestes d’Apichatpong Weerasethakul qui captent les flux et pulsations frénétiques de notre monde électrique.
Visites pour enseignant·es, triées par âge des élèves, inscriptions ICI: